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30/12: ADOPTION LOI INTERRUPTION VOLONTAIRE DE LA GROSSESSE

Ce matin, le Sénat de la République Argentine a adopté, en séance publique spéciale, par 38 voix pour, 29 voix contre et une abstention, le projet de loi sur la réglementation de l'accès à l'Interruption Volontaire de Grossesse et aux soins après l'avortement. Ce fut une journée de débats intenses, au cours de laquelle les différentes positions des législateurs ont pu être entendues.


Cet engagement a été personnellement assumé par le Président de la République, M. Alberto Fernández, lors de sa campagne électorale, a été réitéré lors de son investiture le 10 décembre 2019, et concrétisé par la présentation du projet de Loi à la Chambre des Députés le 17 novembre 2020.


La loi sur l'Interruption Volontaire de Grossesse est complétée par une loi nationale sur l’Assistance et les Soins de Santé Intégrale pendant la grossesse et la petite enfance, également connu sous le nom de « Plan des 1.000 jours », conçu pour accompagner le processus de la grossesse, de l’accouchement et de la petite enfance jusqu’à l'âge de trois ans et adopté par le Sénat aujourd’hui à l'unanimité. Ces deux projets ont été conçus en même temps afin de garantir  une prise en charge intégrale de la santé des personnes enceintes (sexualité, reproduction) quelles que soient leurs conditions socio-économiques.


Avec l'approbation de l'IVG, l'Argentine rejoint plus de 50 pays qui, au cours des 50 dernières années, ont modifié leur législation nationale pour permettre une extension des droits sexuels et reproductifs. L'adoption de ce texte par le Sénat termine ainsi le processus historique de sanction d'une loi visant à étendre les droits à la santé sexuelle et reproductive, conformément aux engagements pris par la République Argentine en matière de santé publique, de droits des femmes et des personnes d'autres identités de genre dotées de capacités de gestation, afin de réduire la morbidité et la mortalité.

Post date: 30/12/2020